3 mars 2010

Le vampire s'habille en Prada

Elle est jeune, belle, brillante, et se réserve à un avenir sérieux.
Mais suite à un de ces retournements inattendus que nous réserve parfois le destin (enfin... que leur réserve parfois leur destin), elle obtient un poste d'assistante dans un magasine de mode...

Et là, tout devient totalement fou.
Le magasine s'appelle Tasty: "qui a bon goût", dans tous les sens du terme. Littéralement dans tous les sens.
En effet: les vampires ont envahi le monde de la mode. Pratique: ils sont pâles, beaux, minces... Ont des horaires décalés et ne peuvent pas aller au soleil pour ne pas perdre leur teint d'albâtre...
Ils mordent un humain par ci par là (le sang synthétique ne peut suffire à tout le monde, on l'a bien compris), et parfois un chiwawa appelé Marc Jacobs...
Mais heureusement, tous ceux qui servent de réfrigérateur sur pattes ne risquent pas de passer du côté obscur. Sont prédisposés à devenir des vampires ceux qui possèdent le gêne de la mode et du bon goût. Il va de soi que cette caractéristique se transmet de manière matrilinéaire... Ainsi, plus une personne dotée de ce gène se fait mordre (par un vampire uniquement), plus elle attire d'autres vampires (et rêve de chaussures hors de prix et de it-bags à tuer un banquier d'une crise cardiaque)...

Heureusement, l'héroïne (dotée de ce gène, vous l'aurez deviné) sauve de nombreuses victimes potentielles (dont elle-même) d'un carnage imminent, tombe amoureuse d'un (gentil, c'est évident) vampire, retrouve sa mère disparue (avec les dents plus longues que dans ses souvenirs, mais bon), et trouve sa place dans la société (alors qu'elle rejetait jusqu'alors l'appel de la mode pour des raisons personnelles)...

Qu'on se le dise: cette année, "blood is the new black"!


PS:Ce billet fait référence à Blood is the New Black, par Valerie Stivers.

2 commentaires:

  1. Plus intéressant que la version avec le diable!

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  2. euh... pas sûr!
    Il y a un certain plaisir des clichés et de leur appropriation, et un plaisir certain des jeux de mots que je ne saurais traduire ("my boss is a blood-sucking bitch; litteraly"), mais ça reste un roman au présent de narration (chose qui, selon les professeurs de thème anglais, n'existe pas dans la langue de Shakespeare), moyennement écrit, et sans vraie surprise de l'intrigue...
    Mais ça reste un livre de vampire, et du coup c'est chouette (même s'il n'y a pas de scène de sexe...)!

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