11 sept. 2009

la pauvre petite piétonne et le grand méchant Nautobus

Pour me rendre sur mon lieu de travail, je prends le bus 237.
Ce bus est pervers. Vraiment.
Je veux dire qu'au vu des informations réunies en quelques jours, il est évident que la perversité du bus est quelque chose d'intrinsèque.
En effet...
Ce bus ne passe que toutes les 30minutes. Ce n'est pas beaucoup.
Généralement, quand j'arrive à l'arrêt, il est affiché pour 25minutes plus tard. Ce qui me décide à faire le trajet à pied. Cela ne l'empêche pourtant pas de me croiser sur la route, quelques minutes plus tard, en désaccord total avec les horaires officiels...
Ce qui confirme le fait qu'il est toujours en retard (ou en avance?), à mon grand désarroi.
Mais la dernière fois, ô miracle, j'ai pu monter dans le bus. Je n'y croyais pas. J'avais raison: au bout de quelques mètres, le grand Nautobus bondé (un bus par demi-heure un mercredi midi à la sortie du collège, c'est très loin d'être suffisant!) s'est arrêté. Le chauffeur, furieux (les 3èmes du collège jouaient avec l'issue de secours) et refusant d'assumer une quelconque responsabilité, a décidé de mettre un terme à son trajet, demandant à tout le monde de sortir. J'ai donc fait la suite du parcours à pied, en discutant avec mes pauvres petits pioupious qui allaient mettre bien trop longtemps à rentrer chez eux sur une route pleine de dangers et d'inconnus...
Au moins, grâce au grand méchant Nautobus, je marche 1h par jour, et je m'immunise progressivement contre les virus qui pourraient m'attaquer avec l'arrivée de l'hiver. J'ai même eu un prétexte pour faire du shopping: j'ai pu aller m'acheter des chaussures plates et imperméables, et un parapluie assorti...
Peut-être qu'après tout, je devrais dire: "merci, Monsieur le Nautobus!"

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