10 mai 2009

"il faut aimer les femmes ou les connaître, il n'y a pas de milieu"

Telle est l'affirmation de l'un des personnages de Jean Lorrain, de son vrai nom Paul Duval.

Cet auteur décadent de la fin du 19è siècle parle des femmes de manière fascinante, surtout si, à en croire les sites qui lui sont consacrés, il les délaissait au profit du sexe fort.

Ses femmes sont belles, attirantes, désirables. Elles captivent le spectateur et l'enchantent, au sens premier du terme. Leurs grands yeux mystérieux impriment une image inoubliable dans l'âme des hommes qui les contemplent, faisant d'elles des héroïnes de romances ou d'épopées modernes, dans lesquelles les hommes sont prêt à mourir d'amour courtois.

Mais ces belles séductrices sont également des mantes religieuses. Leur beauté est vénéneuse, et mortelle. Leur mystère, initialement vanté, se révèle être pure mystification. Leur visage est une arme létale, et leurs grands yeux portent les reflets des âmes de leurs amants morts...

Ces portraits oscillent entre fascination pour le pouvoir des femmes et le dégoût que celles-ci inspirent. Mais quelle force dans les sentiments inspirés!

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