There's something about Buffy...

Vous vous rappelez probablement de "Buffy contre les vampires", cette série extraordinaire où une jeune héroïne, partagée entre les drames quotidiens de l'adolescence et les doutes existentiels liés au fait d'être l'Elue chargée de sauver le monde des forces démoniaques), traquait les vampires en talon haut pour les présenter à Mr Pointy.

Je me suis (évidemment - mais je suis en vacances) laissée emporter par la vague moderne des séries (livresques ou télévisées) de vampires. Et, vous savez quoi? Tout était déjà dans "Buffy". Ou presque...

Une jeune héroïne amoureuse d'un vampire? Check!
Un gentil vampire aux cheveux coiffés-décoiffés, bruns aux reflets bronze, à la peau pâle, l'air vaguement efféminé et luttant contre ses tendances vampiristiques? Check!
Ce vampire qui s'en va malgré ses sentiments et quitte l'héroïne éplorée, parce qu'il veut la laisser grandir sans la plonger dans des dangers perpétuels et qu'il ne peut faire partie de son futur? Check!
Une crise de couple lorsque les amants impossibles ont passé leur première nuit ensemble? (certes, trouver la photo de son sosie est moins dramatique que de faire perdre son âme à son amant, mais bon) Check!
Un vampire blond décoloré, super sexy, qui a l'air d'un méchant (après tout, c'est un vampire) mais est en fait bien plus en niveaux de gris que ce qu'on imaginait initialement? Check!
Un loup-garou et une sorcière? Check!
La dite sorcière qui s'interroge sur ses tendances lesbiennes? Check!
Un complot impliquant les grands pontes de la ville, qui en savent bien plus que ce qu'ils laissent paraître? Check!
Une héroïne qui (au moins le temps d'un épisode) est bizarrement télépathe et entend les pensées de tous, sauf des vampires? Check!
Des vampires allergiques à la verveine? Euh... Ah non, ça c'est nouveau!