8 avr. 2009

la chick lit' et moi

Il faut que je me confesse.

J'aime la chick lit', et je n'en ai qu'à moitié honte. Je craque sur les romans de Mariane Keyes, même s'ils ont une couverture glossy, un titre qui s'étale en arabesques fluorescentes et pailletées sur fond rose et une illustration représentant (heureusement sous forme de dessin stylisé) une femme parfaite...

Je pourrais disserter des heures sur le fait qu'en fait, ces romans sont un moyen de représenter les confrontations intergénérationnelles (entre Mammy Walsh et ses filles) et interculturelles (toutes ces Irlandaises perdues dans des endroits "glamour", Los Angeles, New York ou autre, généralement en rencontrant des gens travaillant dans le milieu du film ou de l'édition...).
Qu'ils explorent le dimension irréaliste des désirs de chacun en mettant en scène les tensions entre des aspirations irréconciliables (un enfant, un mari fidèle et une villa en banlieu, mais aussi du succès dans sa carrière, l'indépendance, une vie glamour et sexy...).
Que le choix de personnages travaiilant dans l'édition est un moyen d'étudier, par de subtils jeux de points de vue et de mises en abîme, le fonctionnement de l'écriture, dans une démarche métalinguistique...

Mais pour dire la vérité, je lis ces romans parce qu'ils me font rire, qu'ils offrent une parenthèse de détente et un espace de pur divertissement...

2 commentaires:

  1. bouh... :)

    mais au fait, sera-t-il encore longtemps question d'iufm dans ces pages ?

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  2. T'en fais pas, on t'aimera malgré cet effroyable vice... :-p

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